Voici trois histoires de science-fiction qui parlent de la précarité et de l’importance du lien entre les êtres dans des univers fantasmagoriques ou des temporalités très éloignés de la nôtre. Nous partons en voyage dans une autre dimension pour nous rendre compte de l’importance des souvenirs. Nous subissons l’accident d’un vaisseau spatial et voyons s’afficher les souvenirs de son hôte humaine, condamnée à disparaître. Nous craignons le réveil d’une géante endormie, synonyme de mort pour tout un peuple. Tous ces récits particulièrement émouvants questionnent sur le sens profond de notre vie et ce que nous en faisons.
Le trait clair et précis de l’autrice ainsi que le choix des couleurs pastels apportent une douceur et permettent aux lecteurs de suivre l’histoire facilement, malgré une abondance de détails qui peuvent dérouter de prime abord.

Fabuleux... je l'ai même préféré au 1er.
Ces survivants savent "profiter" de l'existence et ne s'encombre aucunement de futilité (matérielles, existentielles...). Leur existence est trop dure et trop tributaire de la solidarité.
Dommage d'en être arrivé là par la destruction de notre belle, magnifique planète... Si l'on pouvait être ainsi au quotidien, profiter des choses belles, vraies et simples... sans vouloir posséder et par la même détruire, tout en passant à coté des vraies valeurs existentielles.

« La vie invisible d’Addie Larue » raconte la longue vie d’Adeline, qui a signé un pacte avec le diable lui permettant d’être immortelle jusqu’à ne plus vouloir vivre. Ses 350 années sont marquées par la découverte de nombreux pays, de nombreuses cultures et d’événements historiques. Seul problème dans le tableau : la liberté que lui offre le diable passe par l’invisibilité, Adeline étant instantanément oubliée des autres une fois qu’elle n’est plus présente. Jusqu’au jour où un jeune libraire lui dit qu’il se rappelle d’elle… Le roman est prenant, les personnages sont touchants dès le début de l’histoire, on se prend de passion pour la vie d’Addie qui est traversée par les arts mais aussi pour le mystère autour de ce jeune homme.

Avec Griffes, Malika Ferdjoukh signe un très chouette « cosy mystery » pour les ados et les adultes. L’histoire se déroule à l’époque victorienne, dans le petit village anglais de Morgan's moor, où des meurtres affreux sont commis. Deux enquêteurs du Scotland Yard sont appelés pour venir enquêter. Ils seront aidés (malgré eux) par la jeune Flannery Cheviot (héroïne de l’histoire !), adolescente aussi fantasque que futée et dont le sens de l’observation et de la déduction impressionne autant qu’il agace. L’humour et l’amour viennent s’ajouter avec subtilité dans cette mystérieuse enquête. L’ambiance old school qui se dégage de ce roman est un savoureux mélange de Jane Austen et Conan Doyle. A lire en hiver, au coin du feu !

Un livre qui est encourageant pour passer le cap de la retraite et ne pas rester inactif. Une belle aventure ; un homme généreux.

confuse et indécise quant à cette lecture à l'ambiance particulière et parfaitement envoûtante. Je ne peux que vous encourager à découvrir cette oeuvre atypique qui, d'une manière ou d'une autre, parviendra à vous marquer comme je l'ai été et qui, une fois achevée, laisse largement matières à réflexion.

Gros coup de cœur pour ce premier tome qui aborde avec justesse et douceur une histoire d'amour entre personne du 3ème âge.
Comment réapprendre l'amour quand on a perdu la personne qu'on a le plus aimé ? Voilà ce que nous enseigne ce roman graphique réalisé en couleurs et à l'occidentale. Une vraie bulle de douceur et d'espoir.

Alex et Noémie voudraient avoir un enfant. Leurs plans sont chamboulés quand la mère d'Alex, Suzanne, adopte un comportement de plus en plus farfelu. Entre l'enfant désiré et l'enfant que Suzanne redevient, tout s'emmêle. C'est l'histoire d'un rodéo, la traversée agitée d'un couple qui découvre la parentalité à l'envers !

Un très beau film, qui aborde avec justesse, fraicheur et humour comment accueillir les maladies dégénératives des parents vieillissants. L'interprétation de Jo Deuseur, magistrale, lui a valu le Prix Magritte de la meilleure actrice en 2022.